Patrimoine Privatisé
Symbolisant l'indépendance du Burkina Faso, l'hôtel est tombé en 2004 dans l'escarcelle de la chaîne hôtelière Azalaï qui compte aujourd'hui quatre hôtel de grand standing, dont trois situés à Bamako (http://www.azalaihotels.com/).
Saluée par des ministres d'Etat voyant le relookage d'un bon oeil (voir l'article http://fr.allafrica.com/stories/200706010081.html), la reprise a cependant eu lieu sous les huées des syndicats (http://www.liberationafrique.org/spip.php?article453; http://www.sanfinna.com/ARCHIVES/Archives325/questionsorales.htm).
D'autres considéraient la privatisation indispensable pour l'avenir de l'hôtel: "l’hôtel Indépendance reste le patrimoine de l’Etat, le repreneur n’étant qu’un locataire. La privatisation est le moindre mal, parce que, soit l’Etat privatise soit ferme purement et simplement l’hôtel ". (http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=9394)
L'Azalaï est une route de caravane dans le Sahara, entre Tombouctou et les mines de sels de Taoudeni, encore utilisée de nos jours pour transporter le sel gemme. Autrefois pratiqué à dos de dromadaire, le transport s'effectue de plus en plus en camion 4x4. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Taoudeni)
Réhabilité l'an dernier, l'Indépendance a toutefois subi aujourd'hui les conséquences de la pluie. Le toît s'étant gorgé d'eau, les ouvriers ont dû percer des trous dans le plafond pour l'extraire. Les résidents ont assisté aux fuites disposant des flaques sur le sol du hall et à l'absence de lumière jusqu'à plonger les visiteurs du cyber-café dans l'obscurité.
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